La nécessité du travail, de l’effort, du choix et du changement me contraint. Mais elle aiguise mon esprit, m’instruit et me rend humble.
Par contre, je ne dois pas prendre tous mes désirs et tous mes besoins pour des nécessités. L’essentiel est nécessaire, le confort matériel sans être essentiel est appréciable, mais si je m’y habitue et que je n’y fais plus attention, je vis dans l’inconscience. Je me contente de ce que j’ai et j’en fais un bon usage, alors mon bonheur n’en sera que plus grand.
Une surabondance me draine de mon énergie vitale, l’énergie a acquérir le superflu est de l’énergie mal dépensée. Le bonheur n’a que très peu à voir avec le confort, la soif de confort assassine la passion de l’âme. Je ne serai jamais bien dans ma maison si je ne suis pas bien dans ma vie intérieure. Je meuble mon intérieur avec autant sinon plus de soins que je prends pour meubler ma maison.