Les mots de l'esprit
  • Proverbes citations et pensées
  • Pensée du jour
  • Kréations Chatouille
  • Mes réflexions
  • Mes citations préférées
  • Ma Bibliothèque
  • Histoires, contes et légendes
    • Adversité
Photo
Moment présent

Photo
La beauté est le premier présent
que la nature nous donne,
et le premier qu'elle nous enlève.

Chevalier de Méré

Il y a des hommes qui, par leurs sentiments, appartiennent au temps passé,
et par leurs pensées à l'avenir.
Ceux-là trouvent difficilement
leur place dans le présent.

Louis de Bonald

Le présent est fait du regret des bonheurs
qu'on n'a pas eus et du souvenir
de ce qu'on a souffert.

Henri de Régnier;

Ce qui assombrit la vie,
c'est moins le poids du présent
que le regret du passé
et la préoccupation de l'avenir.
On n'est heureux, enfant,
que parce qu'on les ignore ;
homme, que quand on les oublie.

Eugène Marbeau

C'est mon bonheur de prendre
les choses facilement, de vivre vite
. Ne suis-je en vie que pour penser à la vie ?
M'est-il interdit de jouir du moment présent,
pour être assuré du moment qui vient ?

Johann Wolfgang von Goethe

Le présent est plus sûr que l'avenir,
et ce qu'on tient est meilleur
que ce que l'on n'a pas !

Henri-Frédéric Amiel

L'homme ne peut jamais disposer dans la vie
que d'un seul point, qui est le moment présent.

David Augustin de Brueys

Le plus petit présent de la part d'un ami
est un don.

Épicharme
Photo

Photo
Photo
L'espace et le temps peuvent
être comparés à deux plans infinis
qui se coupent ;
le présent est la ligne d'intersection.

Henri Boucher

Le présent est fait du regret
des bonheurs qu'on n'a pas eus
et du souvenir de ce qu'on a souffert.

Henri de Régnier


Qu'est-ce que le présent ?
Tous nos maux sont des craintes
ou des regrets, toutes nos joies,
des souvenirs ou des espérances.

Henri Boucher

Dans le sein du présent
puisons notre avenir.

Alexandre Dumas

Le présent ne se soucie pas du passé.

Henri-Frédéric Amiel

Le présent c'est la reprise du passé vers un avenir.
Jean-Paul Sartre

L'homme ne vit pas assez dans le présent,
ses désirs et ses espérances
le portent sans cesse vers l'avenir.

Marquise de Lambert

On a toujours, dans le présent,
des motifs de désirer l'avenir.

Pierre-Jules Stahl
Photo

Photo
Chaque jour a son travail à fournir,
et le présent ne donne pas toujours
le temps de revenir sur le passé.

Pierre-Jules Stahl

Il est des gens qui, n'étant pas
assez occupés du présent,
vont chercher dans le passé
de quoi vivre dans l'avenir.

Pierre-Jules Stahl


Photo

Photo
Il y a des présents que si
on ne les fait pas à temps,
autant ne rien faire.

Rodolphe Töpffer

Le moment présent est vite passé,
c'est le souvenir qui dure.

Eugène Marbeau

Le présent est jubilatoire.
Claude Lelouch

Il n'est de lendemain à espérer
qu'avec le bonheur du jour présent.

Sophocle

L'instant présent est à nous,
le reste est à la fortune.

Euripide

Photo
Pourquoi le mot avenir renferme-t-il
pour tous le mot espérance ?
C'est que le présent ne suffit à personne,
il ne porte jamais en lui la complète satisfaction
de nos désirs les plus légitimes,
et l'homme qui s'y cramponne honteusement ressemble à la brute qui,
après avoir fouillé tout le jour
dans un fumier et y avoir trouvé sa pâture,
s'y couche et dort sans inquiétude
du lendemain, mais aussi sans l'espoir
qui dore les rêves.

Louis-Auguste Martin

S'identifier au mental, c'est lui donner de l'énergie. Observer le mental, c'est lui enlever de l'énergie.
Eckhart Tolle

Photo
La plus grande partie
de la souffrance humaine est inutile.
On se l'inflige à soi-même
aussi longtemps que, à son insu,
on laisse le mental
prendre le contrôle de sa vie.
Eckhart Tolle

Le mental cherche toujours
à nier le moment présent et à s'en échapper.
Autrement dit,
plus on est identifié à son mental,
​plus on souffre.
Eckhart Tolle
​












Eckhart Tolle,
Citations et pensées

Photo
Eckhart Tolle et le Dalai-Lama

Photo
Fermez les yeux et dites-vous ceci : "Je me demande quelle sera ma prochaine pensée." Puis soyez aussi attentif qu'un chat surveillant un trou de souris. Vous verrez que la prochaine pensée ne surviendra pas tant que vous serez attentif.

Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s'en échapper. Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre.


Plus vous êtes axé sur le temps,
c'est-à-dire le passé et le futur,
plus vous ratez le présent,
la chose la plus précieuse qui soit.


Accepter l'inacceptable
est la plus grande source de grâce en ce monde.


Lorsque vous vivez en acceptant
totalement ce qui est, v
ous signez l'arrêt de mort
du mélodrame dans votre vie.


Quand on n'offre aucune résistance à la vie,
on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être.


Une croyance peut certes vous réconforter.
Par contre, seule l'expérience peut vous libérer.

Quelque soit ce que le moment présent contient, acceptez-le comme si vous l'aviez choisi.
Photo

Photo
Bien sûr, pour fonctionner en ce monde,
nous avons besoin du mental ainsi que du temps.
Mais vient un moment où ils prennent le contrôle
de notre vie, et c'est alors que s'installent
le dysfonctionnement, la souffrance et le chagrin.


Si vous voulez vraiment apprendre
à connaître votre mental,
observez votre émotion,
ou mieux ressentez la dans votre corps,
car celui-ci vous donnera
toujours l'heure juste.
Si apparemment il y a un conflit
entre les deux, la pensée mentira
alors que l'émotion dira la vérité.


Même lorsque le ciel est complètement couvert,
le soleil ne disparaît pas.
Il est derrière les nuages.


Les conflits dans le monde
sont le miroir de nos conflits
intérieurs non résolus.



Photo

La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile.
On se l'inflige à soi-même aussi longtemps que,
à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.


Photo
On ne devient pas bon
en essayant d'être bon
mais en trouvant la bonté
qui est déjà en soi
et en lui permettant
de s'exprimer.
Mais celle-ci ne peut émerger
que si des changements fondamentaux
se produisent dans l'état de conscience.


N'offrir aucune résistance à la vie,
c'est être dans un état de grâce,
de tranquillité et de légèreté.
Cet état ne dépend plus alors
des choses extérieures,
qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Photo

Photo
Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions,
ni mes perceptions sensorielles,
ni mes expériences.
Je ne suis pas le contenu de ma vie.
Je suis l'espace dans lequel tout se produit.
Je suis la conscience.
Je suis le Présent. Je suis.


Photo




27 leçons de vie
à retenir de
Eckhart Tolle:


Le moment présent est le bien
le plus précieux qui soit.


Les gens ne réalisent pas que le moment présent est tout ce qui existe ; il n’y a pas de passé ou de futur, sauf en tant que souvenir ou anticipation dans votre esprit.

Le passé vous donne une identité et l’avenir la promesse du salut, de l’accomplissement sous toutes ses formes. Les deux sont des illusions.

Le temps n’est pas précieux du tout, parce que c’est une illusion. Ce que vous percevez comme précieux n’est pas le temps, mais le seul point qui est hors du temps : le moment présent. Effectivement il est très précieux. Plus vous êtes concentré sur le temps, passé et futur, plus vous manquez le moment présent, la chose la plus précieuse qui soit.

Ne laissez pas un monde fou vous dire que le succès est autre chose qu’un moment présent couronné de succès. La plupart des humains ne sont jamais pleinement présents dans le moment présent, parce qu’inconsciemment ils croient que le moment suivant sera certainement plus important que celui-ci., Mais alors vous ratez votre vie entière, qui n’est plus jamais le moment présent.

Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité. Lorsque vous agissez sur la prise de conscience du moment présent, tout ce que vous faites s’imprègne d’un sentiment de qualité, d’attention et d’amour, même l’action la plus simple.

Photo
Photo

Photo
Où que vous soyez,
soyez-y totalement.


Où que vous soyez , soyez-y totalement . Si vous trouvez votre ici et maintenant intolérable et qu’il vous rend malheureux ,trois possibilité s’offrent à vous :vous retirer de la situation ,la changer ou l’accepter totalement. Si vous voulez assumer la responsabilité de votre vie , vous devez choisir l’une de ces trois options , et tout de suite. Puis , acceptez en les conséquences . Sans excuses. Sans négativité. Sans pollution psychique. Gardez votre espace intérieur dégagé.


Dites toujours oui
au moment présent.


Superficiellement, l’acceptation peur ressembler à de la passivité. En réalité, elle est active et créative du fait qu’elle amène quelque chose d’entièrement nouveau en ce monde. Cette fréquence vibratoire subtile de paix est la conscience.

Acceptez, puis agissez. Peu importe ce que le moment présent contient, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi. Allez toujours dans son sens, pas contre lui.

Dites toujours « oui » au moment présent. Qu’y aurait-il de plus futile, de plus insensé, que de créer une résistance interne à ce qui est déjà ? Qu’est ce qui pourrait être plus fou que de s’opposer à la vie elle-même, qui est maintenant et toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites « oui » à la vie, et vous la verrez soudainement commencer à fonctionner pour vous plutôt que contre vous.
Photo

Photo
La vie vous donnera toutes les expériences qui seront utiles pour l’évolution de votre conscience.

La vie vous donnera toutes les expériences qui seront utiles pour l’évolution de votre conscience. Comment savoir que c’est l’expérience dont vous avez besoin ? Parce que c’est l’expérience que vous rencontrez en ce moment.
Photo

Ne prenez pas la vie trop au sérieux.

La vie n’est pas aussi grave que
ce que l’esprit laisse paraître.
Photo

Photo
Vous ne trouverez pas l’amour
à l’extérieur de vous.


L’amour est un état. L’amour n’est pas à l’extérieur, mais au plus profond de vous. Il est en vous et indissociable de vous à tout jamais.

Plus vous vous attardez sur des choses négatives, plus votre esprit devient obsédé par des choses négatives.

Les gens ont tendance à s’attarder davantage sur les choses négatives que sur les bonnes choses ? Donc l’esprit devient obsédé par des choses négatives, des jugements, de la culpabilité et de l’anxiété à cause de l’avenir et ainsi de suite.
Photo

Photo
Lorsque vous vous plaignez,
vous vous placez en victime.


Se plaindre est toujours la non-acceptation de ce qui est. Invariablement, cela porte une charge négative inconsciente. Lorsque vous vous plaignez, vous vous placez en victime. Laissez la situation ou acceptez la. Tout le reste est de la folie.

Il y a un équilibre délicat entre honorer le passé et se perdre dedans.

Il y a un équilibre délicat entre honorer le passé et se perdre dedans. Par exemple, vous pouvez reconnaître et apprendre des erreurs que vous faites, puis vous recentrer sur le présent. Cela s’appelle vous pardonner. »

Photo

Photo
Lâcher prise nécessite de la force et beaucoup de courage.

Parfois, lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher.

Certains changements vous sembleront négatifs en apparence, mais vous vous rendrez vite compte que cet espace est créé dans votre vie pour que quelque chose de nouveau émerge.


Vous êtes un être humain pas un être façonné.

Dans la course actuelle,
nous pensons tous trop, cherchons trop, voulons trop,
et oublions la joie de simplement Être.

Photo
Photo
Renoncez à vous définir, que ce soit à vous ou aux autres.

Vous vous limitez en vous définissant par la pensée.
Renoncez à vous définir, que ce soit à vous ou aux autres.Vous n’en mourrez pas. Au contraire, vous reviendrez à la vie. Et ne vous préoccupez pas de la façon dont les autres vous définissent. Quand ils le font, ils se limitent eux-mêmes. C’est donc leur problème. Chaque fois que vous interagissez avec des gens, ne soyez pas là principalement comme une fonction ou un rôle, mais comme un champ de présence consciente. Vous pouvez seulement perdre quelque chose que vous avez, mais vous ne pouvez pas perdre quelque chose que vous êtes.

Une fois que vous vous êtes identifié à une forme quelconque de négativité, vous ne voulez pas vous en départir et, à un niveau inconscient profond, vous ne désirez aucun changement positif, puisque cela menacerait votre identité de personne déprimée, en colère, ou traitée injustement. Par conséquent, vous ignorerez, nierez, ou saboterez ce qui est positif dans votre vie. C’est là un phénomène très commun. C’est également dément.


Vous êtes plus que votre esprit.

À un niveau plus profond, vous êtes déjà complet. Lorsque vous le réalisez, il y a une énergie joyeuse derrière ce que vous faites.

Vous connaître comme étant l’Être derrière le penseur, le calme derrière le parasitage du mental, l’amour et la joie derrière la souffrance, c’est cela la liberté, le salut, l’illumination.

L’ennui, la colère, la tristesse ou la peur ne sont pas à vous; ils n’ont rien de personnel. Ce sont des états d’esprit. Ils vont et viennent.

La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette entité, c’est à dire le penseur. En sachant cela, vous pouvez alors surveiller cette entité. Dès l’instant où vous vous mettez à observer le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé.
Photo

Photo
Il n’y a pas d’ego là où il y a un amour vrai.

Une relation véritable en est une qui n’est pas dominée par l’ego. Il y a une attention vigilante, la présence et une ouverture envers l’autre personne, sans vouloir quoi que ce soit. Ceci est obligatoire pour qu’une relation soit authentique.
Photo

Tout ce que vous combattez vous rend plus fort, et tout ce à quoi vous résistez, persiste.

N’offrir aucune résistance à la vie, c’est être dans un état de grâce, de facilité et de légèreté. Cet état ne dépend plus du fait que les choses soient comme ci ou comme ça, bonnes ou mauvaises.

Votre façon de réagir face aux autres, vous renforce intérieurement.

Tout ce que vous combattez vous rend plus fort, et tout ce à quoi vous résistez, persiste.
Photo

Photo
Le pouvoir sur les autres, c’est de la faiblesse déguisée en force.

Le pouvoir sur les autres, c’est de la faiblesse déguisée en force. Le véritable pouvoir est à l’intérieur. Il est déjà vôtre.


Toute dépendance commence par la douleur et finit par la douleur.

Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à votre propre souffrance et à la vivre.

Celle-ci commence et finit dans la souffrance. Quelle que soit la substance à laquelle vous êtes accroché l’alcool, la nourriture, les drogues légales ou illégales, ou bien une personne, vous vous servez de quelque chose ou de quelqu’un pour dissimuler votre douleur.
Photo

L’exclusivité n’est pas l’amour de Dieu mais l’amour de l’ego.

L’amour n’est pas sélectif, tout comme la lumière du soleil. Il ne fait pas en sorte qu’une personne soit spéciale. L’amour n’est pas exclusif. L’exclusivité n’est pas le propre de l’amour divin, mais celui de l’ego. Par contre, l’intensité selon laquelle le véritable amour est ressenti peut varier. Il se peut qu’une personne vous reflète l’amour qui est en vous plus nettement et plus intensément que les autres.

Et si cette personne ressent la même chose face à vous, on peut dire que vous êtes en relation d’amour avec elle. Le lien entre vous et cette personne est le même que celui qui existe entre vous et la personne assise à côté de vous dans l’autobus, ou que celui qui existe entre vous et un oiseau, un arbre ou une fleur. Seul diffère le degré d’intensité avec lequel vous sentez ce lien.
Photo

Cherchez à vivre avec authenticité.

Les relations humaines authentiques deviennent impossibles lorsque vous vous perdez dans un rôle.

Être fidèle à une image que vous avez de vous-même ou que d’autres gens ont de vous est une vie inauthentique.
Photo

Nous ne voyons pas Dieu tel qu’il est,
nous voyons Dieu comme nous sommes.


L’homme créa Dieu à son image…

La recherche est l’antithèse du bonheur.

Ne cherchez pas le bonheur. Si vous le cherchez, vous ne le trouverez pas, parce que la recherche est l’antithèse même du bonheur.

Y-a-t-il une différence entre bonheur et paix intérieure ? Oui, le bonheur dépend de conditions qui sont perçues comme positives, pas la paix intérieure.

Photo

Vous obtenez ce que vous donnez
Ce que vous faites pour les autres,
vous le faites pour vous-même.


Photo
Toute action est souvent
mieux que pas d’action.


Toute action est souvent mieux que pas d’action, surtout si vous avez été coincé dans une situation malheureuse pendant longtemps. S’il s’agit d’une erreur, à moins que vous appreniez quelque chose, dans ce cas, il ne s’agit plus d’une erreur. Si vous restez coincé, vous n’apprendrez rien.

Photo

Photo
L’esprit est un superbe instrument s’il est utilisé correctement.

L’esprit est un superbe instrument s’il est utilisé correctement. Cependant, s’il est mal utilisé, cela peut devenir destructeur. Pour être plus précis, vous n’utilisez pas vraiment votre esprit à tort, généralement vous ne l’utilisez pas du tout. Il vous utilise. C’est la maladie. Vous croyez que vous êtes votre esprit. C’est du délire. L’instrument a pris le dessus sur vous.

L’inquiétude est une perte de temps.
L’inquiétude fait semblant d’être nécessaire,
mais elle ne sert à rien.


Photo
Si les structures de l’esprit humain
restent inchangées,
nous finirons toujours
par recréer le même monde.


L’humanité fait désormais
face à un choix difficile :
évoluer ou mourir..
Si les structures de l’esprit humain
restent inchangées,
nous finirons toujours
par recréer le même monde,
les mêmes mots,
les mêmes dysfonctionnements.


Photo
Photo
Photo
Dans ses quelques paragraphes, Eckhart Tolle partage avec nous son expérience d'illumination et la nécessité de comprendre et d'accepter ce qu'il nomme le corps de souffrance, c'est-à-dire toutes les douleurs et souffrances qui viennent de notre identification au mental et à l'ego et qui nous empêchent de vivre totalement !

La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l'inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.
La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est.

Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c'est une forme de négativité. L'intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d'identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s'en échapper.
Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l'énoncer ainsi :Plus on est à même de respecter et d'accepter le moment présent plus on est libééré de la douleur, de la souffrance et de la souffrance du mental.


Photo
D'après certains enseignements spirituels, toute souffrance est en définitive une illusion, et c'est juste. Mais est-ce vrai pour vous? Le simple fait d'y croire n'en fait pas une vérité. Voulez-vous éprouver de la souffrance pour le reste de votre vie en continuant de prétendre qu'elle est illusoire? Cela vous libère-t-il de la souffrance? Ce qui nous préoccupe ici, c'est comment actualiser cette vérité, c'est-à-dire comment en faire une réalité dans sa vie.
Photo
En somme, le corps de souffrance ne désire pas que vous l'observiez directement parce qu'ainsi vous le voyez tel qu'il est. En fait, dès que vous ressentez son champ énergétique et que vous lui accordez votre attention, l'identification est rompue. Et une dimension supérieure de la conscience entre en jeu. Je l'appelle la présence. Vous êtes dorénavant le témoin du corps de souffrance.
​
Cela signifie qu'il ne peut plus vous utiliser en se faisant passer pour vous et qu'il ne peut plus se régénérer à travers vous. Vous avez découvert votre propre force intérieure. Vous avez accédé au pouvoir de l'instant présent.

Qu'advient-il du corps de souffrance lorsque nous devenons suffisamment conscient pour rompre notre identification
à celui-ci?

L'inconscience le crée, la conscience le métamorphose. Saint Paul a exprimé ce principe universel de façon magnifique: "On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière." Tout comme vous ne pouvez vous battre contre l'obscurité, vous ne pouvez pas non plus vous battre contre le corps de souffrance. Essayer de le faire créerait un conflit intérieur et, par conséquent, davantage de souffrance. Il suffit de l'observer et cela suppose l'accepter comme une partie de ce qui est en ce moment.

Le corps de souffrance est composé d'énergie vitale prise au piège qui s'est séparée de votre champ énergétique global et qui est temporairement devenue autonome par le processus artificiel de l'identification au mental. Elle s'est retournée contre
elle-même pour s'opposer à la vie, comme un animal qui essaie de


dévorer sa propre queue. Pourquoi, selon vous, notre civilisation est-elle devenue si destructrice envers la vie? Malgré tout, les forces destructrices restent de l'énergie vitale.
Photo
Lorsque vous commencerez à vous désidentifier et à devenir l'observateur, le corps de souffrance continuera de fonctionner un certain temps et tentera de vous amener, par la ruse, à vous identifier de nouveau à lui. Même si la non-identification ne l'énergise plus, il gardera un certain élan, comme la roue de la bicyclette continue de tourner même si vous ne pédalez plus. A ce stade, il peut également créer des maux et des douleurs physiques dans diverses parties du corps, mais ceux-ci ne dureront pas. Restez présent, restez conscient. Soyez en permanence le vigilant gardien de votre espace intérieur. Il vous faut être suffisamment présent pour pouvoir observer directement le corps de souffrance et sentir son énergie. Ainsi, il ne peut plus contrôler votre pensée. Dès que votre pensée se met au diapason du champ énergétique de votre corps de souffrance, vous y êtes identifié et vous le nourrissez à nouveau de vos pensées.

Photo
Par exemple, si la colère en est la vibration énergétique prédominante et que vous avez des pensées de colère, que vous ruminez ce que quelqu'un vous a fait ou ce que vous allez lui faire, vous voilà devenu inconscient et le corps de souffrance est dorénavant "vous-même". La colère cache toujours de la souffrance. Lorsqu'une humeur sombre vous vient et que vous amorcez un scénario mental négatif en vous disant combien votre vie est affreuse, votre pensée s'est mise au diapason de ce corps et vous êtes alors inconscient et ouvert à ses attaques. Le mot "inconscient", tel que je l'entends ici, veut dire être identifié à un scénario mental ou émotionnel. Il implique une absence complète de l'observateur.

L'attention consciente soutenue rompt le lien entre le corps de souffrance et les processus de la pensée. C'est ce qui amène la métamorphose. Comme si la
souffrance alimentait la flamme de votre conscience qui, ensuite, brille par conséquent d'une lueur plus vive. Voilà la signification ésotérique de l'art ancien de l'alchimie: la transmutation du vil métal en or, de la souffrance en conscience. La division intérieure est résorbée et vous redevenez entier. Il vous incombe alors de ne plus créer de souffrance.
Photo

Permettez-moi de résumer le processus. Concentrez votre attention sur le sentiment qui vous habite. Sachez qu'il s'agit du corps de souffrance. Acceptez le fait qu'il soit là. N'y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l'analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez d'être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de "celui qui observe", de l'observateur silencieux. Voici ce qu'est le pouvoir de l'instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente. Ensuite, voyez ce qui se passe.
Chez de nombreuses femmes, le corps de souffrance se réveille particulièrement au moment qui précède le cycle menstruel. Je reviendrai de façon plus détaillée sur ce phénomène et sur sa raison d'être. A présent, permettez-moi seulement de dire ceci: si vous êtes capable de rester vigilant et présent dans l'instant et d'observer tout ce que vous ressentez, plutôt que d'être envahi par la chose, cet instant vous donnera alors l'occasion de faire l'expérience de la pratique spirituelle la plus puissante. Et toute la souffrance passée pourra se transmuter rapidement.

Photo
Si tel est votre cas, examinez cette résistance. Regardez de près l'attachement à votre souffrance. Soyez très vigilant. Observez le plaisir curieux que vous tirez de votre tourment, la compulsion que vous avez d'en parler ou d'y penser. La résistance cessera si vous la rendez consciente. Vous pourrez alors accorder votre attention au corps de souffrance, rester présent en tant que témoin et ainsi amorcer la transmutation.

Vous seul pouvez le faire. Personne ne peut y arriver à votre place. Mais si vous avez la chance de trouver quelqu'un d'intensément conscient, si vous pouvez vous joindre à cette personne dans l'état de présence, cela pourra accélérer les choses. Ainsi, votre propre lumière s'intensifiera rapidement. Lorsqu'une bûche qui commence à peine à brûler est placée juste à côté d'une autre qui flambe ardemment et qu'au bout d'un certain temps elles sont séparées, la première chauffera avec beaucoup plus d'ardeur qu'au début. Après tout, il s'agit du même feu. Jouer le rôle du feu, c'est l'une des fonctions d'un maître spirituel. Certains thérapeutes peuvent également remplir cette fonction, pourvu qu'ils aient dépassé le plan mental et qu'ils soient à même de créer et de soutenir un état intense de présence pendant qu'ils s'occupent de vous.
Photo
Origine de la peur

Vous avez dit que la peur faisait partie de notre souffrance émotionnelle sous-jacente fondamentale. Comment survient-elle et pourquoi y en a-t-il tant dans la vie des gens? Est-ce qu'un certain degré de peur n'est pas une forme de saine autoprotection? Si je ne craignais pas le feu, peut-être que j'y mettrais la main et que je m'y brûlerais.
Photo
La raison pour laquelle vous ne mettez pas la main sur le feu, c'est que vous savez que vous vous brûleriez et non pas que vous en avez peur. Vous n'avez pas besoin de la peur pour éviter le danger inutile; seul un minimum d'intelligence et de bon sens est nécessaire. Pour ce genre de questions pratiques, il est utile d'appliquer les leçons apprises dans le passé. Par contre, si quelqu'un vous menaçait de vous brûler ou d'être violent à votre égard, vous pourriez éprouver
Photo
quelque chose ressemblant à de la peur. Il s'agit en fait d'un recul instinctif devant le danger et non pas de l'état psychologique de peur dont nous parlons ici. La peur psychologique n'a rien à voir avez la peur ressentie face à un danger concret, réel et immédiat. La peur psychologique se présente sous une multitude de formes: un malaise, une inquiétude, de l'anxiété, de la nervosité, une tension, de l'appréhension, une phobie, etc. Ce type de peur concerne toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d'arriver. Vous êtes dans l'ici-maintenant, tandis que votre mental est dans le futur. Cela crée un hiatus chargé d'anxiété. Et si vous êtes identifié à votre mental et que vous avez perdu contact avec la puissance et la simplicité de l'instant présent, ce hiatus sera votre fidèle compagnon. Vous pouvez toujours composer avec l'instant présent, mais vous ne pouvez pas le faire avec ce qui n'est qu'une projection du mental. Bref, vous ne pouvez pas composer avec le futur.

Photo
En outre, comme je l'ai déjà souligné, tant que vous êtes identifié à votre mental, l'ego mène votre vie. À cause de sa nature fantomatique et en dépit de mécanismes de défense élaborés, l'ego est très vulnérable et inquiet. Il se sent constamment menacé. Ce qui est d'ailleurs le cas, même si, vu de l'extérieur, il donne l'impression d'être sûr de lui. Alors, rappelez-vous qu'une émotion est une réaction du corps à votre mental. Quel message le corps reçoit-il continuellement de l'ego, ce moi faux et artificiel? Danger, je suis menacé. Et quelle est l'émotion générée par ce message continuel? La peur, bien entendu.

La peur semble avoir bien des causes: une perte, un échec, une blessure, etc. Mais en définitive, toute peur revient à la peur qu'a l'ego de la mort, de l'anéan-tissement. Pour l'ego, la mort est toujours au détour du chemin. Dans cet état d'identification au mental, la peur de la mort se répercute sur chaque aspect de votre vie. Par exemple, même une chose apparemment aussi insignifiante et "normale" que le besoin compulsif d'avoir raison et de vouloir donner tort à l'autre en
défendant la position mentale à laquelle vous vous êtes identifié est due à la peur de la mort.

Si vous vous identifiez à cette position mentale et que vous ayez tort, le sens de votre moi, qui est fondé sur le mental, est sérieu-sement menacé d'anéantissement.

En tant qu'ego, vous ne pouvez alors vous permettre d'avoir tort, puisque cela signifie mourir. Cet enjeu a engendré des guerres et d'innombrables ruptures.
Photo
Lorsque vous vous serez désiden-tifié de votre mental, avoir tort ou raison n'aura aucun impact sur le sens que vous avez de votre identité. Et le besoin si fortement compulsif et si profondément inconscient d'avoir raison, qui est une forme de violence, ne sera plus là. Vous pourrez énoncer clairement et fermement la façon dont vous vous sentez ou ce que vous pensez, mais sans agressivité ni en étant sur la défensive. Le sens de votre identité proviendra alors d'un espace intérieur plus profond et plus vrai que le mental. Prenez garde à toute manifestation de défensive chez vous.
Que défendez-vous alors? Une identité illusoire, une représentation mentale, une entité
fictive? En conscientisant ce scénario, en en étant le témoin, vous vous désidentifierez de lui.
Photo
 À la lumière de votre conscience, le scénario inconscient disparaîtra alors rapidement. Ce sera la fin des querelles et des jeux de pouvoir, si corrosifs pour les relations. Le pouvoir sur les autres, c'est de la faiblesse déguisée en force. Le véritable pouvoir est à l'intérieur et il est déjà vôtre.

Ainsi, quiconque est identifié à son mental et, par conséquent, coupé de son pouvoir véritable, de son moi profond enraciné dans l'Être, sera affligé d'une peur constante. Comme le nombre de gens ayant dépassé le mental est encore extrêmement restreint, on peut tenir pour acquis que presque tous ceux que l'on rencontre ou que l'on connaît vivent dans la peur. Seule l'intensité varie. Elle fluctue entre l'anxiété et la terreur à un bout de l'échelle, et entre un vague malaise et un lointain sentiment de menace à l'autre bout. La plupart des gens n'en prennent conscience que lorsqu'elle prend l'une de ses formes les plus aiguës.

Photo
La recherche
d'intégralité de l'ego


Un autre aspect de la douleur émotionnelle inhérent au mental et à l'ego, c'est le sentiment profondément ancré d'être incomplet, de ne pas être entier. Chez certaines personnes il est conscient, chez d'autres pas. S'il est conscient, il se manifeste sous la forme du sentiment dérangeant et permanent d'être insignifiant ou pas assez bien. S'il est inconscient, il ne sera ressenti qu'indirecte-ment comme une soif, un désir et un besoin intenses. Dans un cas comme dans l'autre, les gens entament souvent une démarche boulimique de gratification de l'ego et aspirent à acquérir des choses auxquelles s'identifier pour pouvoir combler ce trou qu'ils sentent en eux. Alors ils courent après les biens, l'argent, le succès, le pouvoir, la reconnaissance ou une relation spéciale pour mieux se sentir, pour être plus complets. Mais même lorsqu'ils ont obtenu tout cela, ils découvrent sans tarder que le trou est encore là, qu'il est sans fond.
Alors, ils sont vraiment en difficulté, car ils ne peuvent plus s'illusionner. En fait, ils le peuvent et le font, mais cela devient plus difficile.

Aussi longtemps que le mental, ou l'ego, mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l'aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu'un besoin maladif aura été satisfait. Puisque l'ego est en soi une identité secondaire, il cherche à s'identifier à des objets extérieurs. Il a un constant besoin d'être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s'identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l'éducation, l'apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l'histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d'identification collective, qu'elles soient d'ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre.

Vous n'êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il? Ou vous sentez-vous soulagé de l'entendre? Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. Il vous sera peut-être difficile de le croire et je ne vous demande certainement pas de penser que vous ne pourrez trouver votre identité dans l'une ou l'autre de ces choses. Vous connaîtrez vous-même la vérité par l'expérience.
Au plus tard, vous la connaîtrez lorsque vous sentirez la mort approcher. La mort vous dépouille de tout ce qui n'est pas vous. Le secret de la vie, c'est de "mourir avant de mourir" et de découvrir que la mort n'existe pas.

Voilà mes amis(es) comment on peut vivre avec un minimum de peurs, sans emploi, sans statut social, sans conjointe, sans horaire, sans bruits, sans dépendances, sans attentes, sans systèmes de croyance, sans identification collective,  sans désir de fuir, etc.  Vivre avec tout ses « sans » permet à la vie de remplir l’Espace enfin disponible.
Photo
Tant que vous êtes incapable d'accéder au pouvoir de l'instant présent, chaque souffrance émotionnelle que vous éprouvez laisse derrière elle un résidu. Celui-ci fusionne avec la douleur du passé, qui était déjà là, et se loge dans votre mental et votre corps. Bien sûr, cette souffrance comprend celle que vous avez éprouvée enfant, causée par l'inconscience du monde dans lequel vous êtes né.


Photo
Cette souffrance accumulée est un champ d'énergie négative qui habite votre corps et votre mental. Si vous la considérez comme une entité invisible à part entière, vous n'êtes pas loin de la vérité. Il s'agit du corps de souffrance émotion-nel. Il a deux modes d'être: latent et actif. Un corps de souffrance peut être latent quatre-vingt-dix pour cent du temps. Chez une personne profondément malheu-reuse, cependant, il peut être actif tout le temps.
Photo
Certaines personnes vivent presque entièrement dans leur corps de souffrance, tandis que d'autres ne le ressentent que dans certaines situations, par exemple dans les relations intimes ou les situations rappelant une perte ou un abandon survenus dans leur passé, au moment d'une blessure physique ou émotion-nelle. N'importe quoi peut servir de déclencheur, surtout ce qui fait écho à un scénario douloureux de votre passé. Lorsque le corps de souffrance est prêt à sortir de son état latent, une simple pensée ou une remarque innocente d'un proche peuvent l'activer.

Identification de l'ego
au corps de souffrance


Le processus que je viens de décrire est profondément puissant mais simple. On pourrait l'enseigner à un enfant, et espérons qu'un jour ce sera l'une des premières choses que les enfants apprendront à l'école. Lorsque vous aurez compris le principe fondamental de la présence, en tant qu'observateur, de ce qui se passe en vous et que



vous le "comprendrez" par l'expérience -, vous aurez à votre disposition le plus puissant des outils de transformation.

Ne nions pas le fait que vous rencontrerez peut-être une très grande résistance intérieure intense à vous désidentifier de votre souffrance. Ce sera particulièrement le cas si vous avez vécu étroitement identifié à votre corps de souffrance la plus grande partie de votre vie et que le sens de votre identité personnelle y est totalement ou partiellement investi. Cela signifie que vous avez fait de votre corps de souffrance un moi malheureux et que vous croyez être cette fiction créée par votre mental. Dans ce cas, la peur inconsciente de perdre votre identité entraînera une forte résistance à toute désidentifi-cation. Autrement dit, vous préféreriez souffrir, c'est-à-dire être dans le corps de souffrance, plutôt que de faire un saut dans l'inconnu et de risquer de perdre ce moi malheureux mais familier.
Photo



Photo
A propos de moi
Photo
Photo
Proudly powered by Weebly